Depuis le début, les entrepreneurs de GO SMART Automotive Repair se sont déjà affiliés à l'ambitieux programme de durabilité de l'ASBL Réparer Durablement. À partir du 1er janvier 2022, ils vont un pas plus loin en intégrant également la responsabilité sociétale.

Aux Pays-Bas, le cahier des charges de GroenGedaan!, l'homologue du label Réparer Durablement en Belgique, reprend trois catégories : Environment, Social et Governance. Cela se traduit simplement par : environnement, société et législation. C'est similaire à la norme ISO26000 et à l'approche internationale de la durabilité. En Belgique, il manque la catégorie Société. « Nous sommes depuis plus longtemps occupés avec cela aux Pays-Bas et c'était trop demander de reprendre aussi les questions sociales dans le cahier des charges », explique Harry Filon de l'ASBL.

« Le groupe GO SMART Automotive Repair a toutefois indiqué qu'il prenait au sérieux sa responsabilité sociétale et qu'il voulait lui donner de la substance ». L'ASBL déploie provisoirement la Responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE) sous la forme d'un module, ce qui signifie que les entreprises qui veulent obtenir cela en plus du certificat standard peuvent également être évaluées en matière de RSE. La RSE fait référence à des éléments comme le souci de l'employabilité durable du personnel, la prévention des discriminations et du travail des enfants, la rémunération équitable et une contribution à l'environnement, appelée également ‘social return’ ou ‘retour social’. Kathy Batsleer, de GO SMART Automotive Repair : « La RSE est un élément essentiel de la durabilité. Nos membres se trouvent au centre de la société, sont conscients de leur responsabilité et s'engagent à contribuer à une société durable.

En intégrant le module RSE au label Réparer Durablement, nous donnons de manière efficace une substance à ce projet. En tant qu'entrepreneur, il n'est pas évident de rester au courant de tout. Le programme de l'ASBL montre ce qu'il faut régler, ce qui n'est pas encore en ordre chez l'entrepreneur et elle offre le soutien nécessaire pour y parvenir. Une fois que tout est terminé, vous recevez le certificat, et vous bénéficiez donc aussi d'une reconnaissance en tant qu'entrepreneur socialement responsable ». L'ASBL ne sait pas encore si d'autres entreprises vont suivre le module RSE. « Le cahier des charges standard de Réparer Durablement compte déjà 120 pages, donc nous exigeons beaucoup des entrepreneurs. Par ailleurs, nous ne voulons pas certifier tout le secteur, mais seulement les meilleures entreprises. Elles jouent là dedans un rôle d'exemple, pour montrer vers quoi le secteur doit se diriger. Et c'est certainement le cas en matière de durabilité.

GO SMART Automotive Repair montre que la responsabilité sociétale en fait partie et, qui sait, elle crée peut-être ainsi la norme

Photo: Julie Matthys Photography